Saint-Saturnin-du-Bois (17700)

Villa gallo-romaine à Saint-Saturnin-du-Bois

Depuis la découverte du site archéologique en 2007 et l’engagement d’une fouille préventive en 2008, la Commune et la Communauté de Communes de Surgères (devenue Aunis Sud en 2014) ont fait le pari de voir, dans ce patrimoine, une chance pour le territoire.  Ces collectivités sont soutenues par le Département de la Charente-Maritime, la Région Nouvelle Aquitaine et la DRAC Poitou-Charentes.

Dès le départ, le programme de fouilles archéologiques engagé depuis 2011 a été couplé avec une politique culturelle et touristique. En 2021, la fouille s’est poursuivie au niveau de la cour intérieure (atrium) où des tesselles de mosaïque ont été découvertes précédemment ainsi qu'au niveau de l'aile orientale activement réoccupée au cours du Haut Moyen Age. Ce site a été habité pendant près de 10 siècles et recèle encore bien des vestiges à découvrir et à faire partager. Cette année, la médiation et les manifestations culturelles accompagnent plus que jamais les découvertes scientifiques réalisées depuis le début de l’aventure. En 2022, le numérique s’invite sur le site archéologique avec la présentation de casques à réalité virtuelle par le CERV en juillet, tandis que le mois d’août fait place aux jeux avec la mise en place d’un Escape Game. Ce n’est pas fini ! Des visites sous la forme de contes et des ateliers surprises écrivent une nouvelle page à ces 1000 ans d’histoire.

La valorisation du site se poursuit avec le travail de restauration par les compagnons-maçons et le projet de jardin archéologique entrepris depuis 2014. En effet, les entreprises intervenant ont dû et, doivent faire face, à plusieurs contraintes réelles (site ouvert, vestiges exposés aux aléas météorologiques, pertinence pour la médiation, respect des techniques scientifiques et des matériaux) afin de valoriser, au plus près, des témoins archéologiques encore visibles sur le site et de les restituer au public par une médiation adaptée. Aussi, la valorisation est conditionnée par le projet scientifique envisagé tous les ans par le Service Régional de l’Archéologie (DRAC) et l’avancée de la fouille archéologique programmée sur le site depuis 2011.

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